Saviez-vous que la gestation pour autrui, également appelée « GPA », est légale dans plusieurs pays ? Chaque année, un nombre croissant de couples français conçoivent leur enfant via une mère porteuse à l’étranger. Alors que la GPA n’est pas encore légalisée en France, voici un point sur cette pratique qui fait actuellement débat.

La gestation pour autrui, c’est quoi au juste?

On parle de gestation pour autrui, ou GPA, lorsqu’une femme porte un enfant pour un autre couple qui a planifié la grossesse et qui prendra la garde de l’enfant après sa naissance. On parle donc de « mère porteuse » ou de « gestatrice ». Renseignez-vous sur mère porteuse prix pour connaître le budget à prévoir. Les couples dits « parents intentionnels » sont généralement ceux où la femme ne peut pas porter une grossesse pour des raisons médicales (absence ou malformations de l’utérus), mais il s’agit également de couples homosexuels.

Comment réaliser la gestation pour autrui ?

Selon la situation, différentes méthodes peuvent être utilisées pour créer des embryons à partir de gamètes, ce qui implique également différents liens génétiques :

La mère porteuse est inséminée par le sperme du futur père selon un processus appelé insémination artificielle ou insémination intra-utérine. C’est ce que l’on appelle la « reproduction pour autrui ». Le gamète mâle appartient au père d’intention, tandis que le gamète femelle provient de la mère porteuse.

L’embryon porté par la mère porteuse est le résultat d’une fécondation in vitro (FIV) réalisée soit avec l’ovocyte et le sperme des parents d’intention, soit avec le seul sperme du futur père s’il s’agit d’un couple homosexuel, soit avec le seul ovocyte de la mère d’intention, soit enfin avec des gamètes issus d’un double don, ce qui signifie que l’enfant n’aura aucun lien génétique avec ses parents.

Pourquoi se tourner vers une mère porteuse ?

La plupart du temps, lorsque des parents potentiels envisagent de recourir à une mère porteuse, c’est parce qu’ils sont confrontés à l’infertilité. Il existe de nombreuses causes possibles d’infertilité, comme un faible nombre de spermatozoïdes ou une obstruction urétrale du côté du futur parent masculin, ou encore une endométriose et une maladie inflammatoire pelvienne chez la femme.

Une femme qui a déjà subi une intervention chirurgicale pour corriger une grossesse extra-utérine peut également connaître des problèmes de fertilité. Certains couples sont conscients des problèmes d’infertilité de l’un ou des deux partenaires avant de tenter de concevoir un enfant, tandis que d’autres ne le découvrent qu’après avoir demandé une aide médicale.

De plus en plus souvent, les couples homosexuels font appel à des mères porteuses pour les aider à avoir des enfants, car ils ne peuvent pas le faire naturellement. Ces dernières années, la maternité de substitution est devenue de plus en plus populaire au sein de la communauté LGBT, qui y voit un excellent moyen de fonder une famille.

Certaines personnes pensent que la maternité de substitution est plus rapide que l’adoption, mais le processus peut prendre un certain temps. En général, les parents potentiels choisissent les mères porteuses pour gagner du temps par rapport à l’ensemble du système d’adoption. D’un autre côté, d’autres veulent que leur enfant soit lié à eux par le sang et considèrent cela comme une opportunité plutôt que d’adopter quelqu’un qui n’est peut-être pas biologiquement lié.