Les performances d’un système de chauffage dépendent des équipements, mais aussi de la bonne isolation de la maison, de la gestion du renouvellement d’air et de la bonne gestion de la température grâce aux thermostats. Le chauffage peut être assuré pour toute la maison grâce à une source de chaleur centrale ou de manière localisée par des radiateurs et des poêles indépendants.
Les systèmes de chauffage central
La chauffagiste paris offre un meilleur système pour un appartement. Un système de chauffage central chauffe l’eau qui est distribuée dans des émetteurs de chaleur tels que des radiateurs ou un chauffage au sol. Il existe également des dispositifs de circulation d’air chaud plus rares. Le système de production de chaleur peut être composé de chaudières, de pompes à chaleur ou de panneaux thermosolaires. La chaleur est produite par la combustion du mazout domestique, qui est stocké dans un réservoir. La chaudière fioul convient donc aux habitations individuelles, notamment dans les zones rurales non raccordées au réseau public de gaz. Dans les chaudières neuves, une partie de la chaleur des fumées est récupérée par condensation, ce qui améliore le rendement de 15 à 20 % par rapport à une chaudière conventionnelle. La condensation produit un liquide qui est rejeté dans les eaux usées. Ce type de chaudière permet également de réduire les émissions de gaz : de 30 % les émissions de dioxyde de carbone, de 53 % celles de dioxyde de soufre, de 80 % celles d’oxyde d’azote.La chaudière à gaz est facile à installer et peut être alimentée par le réseau public à un coût avantageux, moins cher que le fioul.
Les nouvelles chaudières sont également à condensation, avec les mêmes avantages. Ils peuvent atteindre des rendements supérieurs à 90 % (calculés en efficacité saisonnière). Elles sont 30 % plus chères à l’achat qu’une chaudière conventionnelle, mais consomment 15 à 20 % de moins et leur installation bénéficie d’une aide fiscale. Elle envoie moins d’eau chaude au circuit de chauffage central qu’une chaudière conventionnelle (généralement 50 °C contre 90 °C). Il consomme moins de gaz à condition que les émetteurs soient « à chaleur douce », c’est-à-dire un plancher chauffant ou des radiateurs bassetempérature, généralement plus grands que les radiateurs classiques. Si les émetteurs ne conviennent pas, la chaudière fonctionnera plus longtemps et consommera plus.Certaines chaudières à gaz produisent de l’électricité en même temps que de la chaleur, selon le principe de la cogénération4.
L’électricité est autoconsommée ou vendue au réseau public. Cet équipement, peu utilisé en France, est principalement vendu dans les pays où l’électricité est chère. Notez que le Japon développe des piles à combustible stationnaires qui utilisent l’hydrogène pour produire de la chaleur et de l’électricité. L’hydrogène est fabriqué sur place à partir de gaz naturel liquéfié. La chaudière électrique a une résistance électrique qui chauffe l’eau. Certains modèles dits ioniques émettent de la chaleur par un champ électrique entre deux électrodes. Avec un coût d’achat moindre, la chaudière électrique consomme beaucoup si le système ne dispose pas de systèmes de contrôle avec thermostats et émetteurs de chaleur efficaces. Il ne bénéficie d’aucune aide écologique.L’utilisation du chauffage au bois est en augmentation en France. Les chaudières à granuler sont les plus efficaces, mais elles nécessitent généralement une pièce séparée, comme une cave. Certains ont des systèmes automatiques qui allument et éteignent et alimentent les pellets, ce qui élimine la nécessité de manipuler les sacs. Si le prix de la chaudière est souvent élevé, le bois est le combustible le moins cher du marché. Les rendements atteignent 65 à 90 % pour les chaudières à bûches et 75 à 105 % pour les chaudières à insert et à granulés.Grâce à des capteurs enfouis dans le sol, ce qui nécessite un jardin plus ou moins grand, la pompe à chaleur géothermique récupère la chaleur de la Terre. Celui-ci est distribué dans le logement depuis les radiateurs du circuit de chauffage central, un plancher chauffant ou des ventile-convecteurs.
La pompe est généralement associée à un ballon « tampon » qui stocke l’eau chaude pour distribution au bon moment dans le réseau de chauffage. La régularité de la chaleur au sous-sol lui donne une bonne régularité et évite le besoin de chauffage supplémentaire. Son rendement varie de 140 à 190 %. Voir le décryptage sur l’énergie géothermique à très basse énergie et basse énergie. Il a besoin de deux unités, une à l’extérieur pour récupérer les calories de l’air, l’autre à l’intérieur pour les distribuer dans la maison. Il peut s’agir d’une pompe « air-air » qui diffuse la chaleur à travers un ventile-convecteur, ou d’une pompe « air-eau » couplée au circuit de chauffage central et d’eau chaude.Sensible aux variations de température extérieure, il nécessite généralement un système de secours intégré, le plus souvent électrique, qui abaisse son efficacité saisonnière entre 110 et 130 %. Il fonctionne sur le principe du chauffe-eau solaire individuel, mais, étant connecté à un système de chauffage central, il peut chauffer la maison.
L’énergie est récupérée à l’extérieur par des panneaux thermosolaires qui communiquent la chaleur à un fluide caloporteur. Cela renvoie la chaleur au ballon d’eau chaude et, dans le cas du système combiné, au réseau de chauffage central. Mais en raison de l’irrégularité du soleil, le SSC nécessite un chauffage supplémentaire. Les rendements sont estimés entre 90 et 160 %.Une habitation peut bénéficier d’un réseau de chauffage collectif, étendu à l’ensemble du bâtiment, avec une chaudière en sous-sol. Il peut également être raccordé au chauffage urbain s’il existe à proximité. La production de chaleur est alors assurée dans les chaudières industrielles.
Les systèmes de chauffage décentralisés
Ce sont principalement des radiateurs électriques et des poêles à bois. Ils peuvent chauffer toute la maison, pièce par pièce, ou servir de secours, dans une salle de bain par exemple. Plus simple à mettre en œuvre qu’un système d’eau chaude sanitaire, avec un coût initial moindre, le chauffage électrique équipe environ 31 % des foyers en France, notamment dans les nouveaux5. Les rendements sont faibles (38 % maximum). Les radiateurs les plus conventionnels, les convecteurs, sont constitués d’une résistance électrique qui chauffe l’air par convection6, c’est-à-dire en mettant en mouvement l’air plus chaud. Leur inconvénient est de sécher l’air et de consommer beaucoup. Les plus récents sont équipés de thermostats électroniques qui réduisent la consommation.Les solutions les plus modernes abandonnent la convection au profit du rayonnement. Les panneaux radiants chauffent l’air ambiant avec une meilleure répartition de la chaleur dans la pièce.
Un seul panneau permet de chauffer une pièce de 15 à 20 m². Les accumulateurs de chaleur la stockent dans un matériau réfractaire pendant les périodes où le prix de l’électricité est plus bas, puis la libèrent lentement pendant les heures de pointe. Le plancher radiant est composé de câbles électriques chauffant une fine chape.Le plafond rayonnant est un film chauffant collé sur un panneau isolant thermique, sous la plaque de plâtre. Une autre solution bien adaptée aux salles de bains est le radiateur « biénergie ». Il fonctionne à l’électricité tout en étant raccordé au chauffage central, quelle que soit sa source. Lorsque la chaudière fonctionne, elle agit comme un radiateur.
Si la chaudière est arrêtée ou si une température plus élevée est souhaitée, l’électricité entre en jeu. Ils fonctionnent sur le même principe que les chaudières, mais sont plus petits et tiennent compte de l’esthétique, qui est une partie importante de leur prix. Le chauffage au bois nécessite également d’assurer une bonne évacuation des fumées. L’insert de cheminée consiste à installer un foyer fermé à la place de l’ancienne cheminée. L’efficacité, autour de 75 %, est beaucoup plus élevée que celle d’un foyer ouvert dont l’efficacité ne dépasse pas 15 %.