Prêter ou consentir une échéance de paiement comporte des risques de crédit. En effet, lorsqu’un prêteur s’engage sur une somme donnée, il n’est pas sûr que ce dernier rembourse. Et malgré toutes les analyses possibles, des aléas existent. Que ce soit le défaut de paiement, la fluctuation du marché, entre autres, certaines situations pourraient porter préjudice au créancier. Voyons les points clés du risque de crédit.
Le risque de crédit, c’est quoi ?
Celui qui emprunte de l’argent n’a habituellement pas grand chose dans sa trésorerie, ou, du moins, dans son actif. L’expert en comptabilité à Forest lui conseille alors de s’adresser à une banque pour pallier à cette situation. Le prêteur en a conscience, mais décide quand même après diverses analyses de mettre la main à la poche. De ce fait, le créancier sera soumis à des dangers liés notamment à l’absence de garanties qu’il y aura effectivement remise de la dette. Ce sont ces aléas que l’on nomme risque de crédit.
La trésorerie caractérise l’aptitude de l’établissement à garder un certain équilibre sur le long terme. C’est un de moyens pour mesurer le danger. Ensuite, afin de connaître l’équilibre des comptes à court terme, une des mesures est la liquidité.
Par ailleurs, le prêt est exposé à une perte potentielle. Il s’agit de ce qu’on appelle risque de dégradation. C’est par exemple le cas lorsque les comptes de la société sont au rouge. Elle n’a donc potentiellement pas de bénéfice et peut porter problème au prêteur.
On parle aussi parfois de risque de faillite. Il se caractérise par le fait que le débiteur n’ait finalement pas les moyens de recouvrer sa créance. Cela met en péril la situation financière même du prêteur qui ne pourra plus récupérer l’argent qu’il a prêté sans recourir à des démarches légales pour le moins complexes. C’est par exemple le cas pour les crédits inter-entreprises qui est le fait d’accorder des échéances de paiement entre sociétés.
Enfin, les institutions financières jouent souvent sur l’état des marchés financiers. Or, les titres sont très volatiles. De ce fait, une dévaluation de l’état du marché pose un péril imminent pour les banques, comme on l’a vu lors de la crise des subprimes.
Ce risque peut avoir plusieurs sources
En premier lieu, un danger est lié aux comptes financiers de l’entreprise. Les agences de comptabilité professionnelles peuvent limiter ces risques en donnant des indications précises de la situation économique de l’établissement.
Ensuite, l’environnement économique global est lui-même un champ de mines. En effet, par exemple, la situation sanitaire mondiale a tellement compromis les finances de certaines sociétés qu’il en devient périlleux de prêter de l’argent.
Puis, la situation politique ou diplomatique est aussi un vecteur des risques. En effet, il devient difficile pour une banque de financer une société dans un pays en difficulté ou troublé par des conflits.
Enfin, le secteur dans lequel l’établissement évolue est également à prendre en compte. On l’a vu aussi bien durant la crise de l’immobilier en 2008 que pendant cette pandémie. Certains secteurs peuvent être plus affectés que d’autres par telle situation. Or, cela impacte directement les banques et le crédit en général.
Les garanties du créancier pour minimiser ses risques
Malgré cela, des garanties existent pour faire face à ces dangers. Par exemple, l’affacturage donne la permission à une entreprise de confier à un tiers le paiement des factures de l’établissement. Ceci se fait bien évidemment, moyennant une commission et des frais divers, la société perçoit donc ses créances de manière anticipée.
Puis il y a l’assurance-crédit. Cette pratique protège les entreprises ou les institutions financières contre le défaut de paiement de leur débiteur et sous certaines conditions. Elle couvre les emprunts même si la situation ne relève pas de leurs fautes.
Enfin, une autre méthode consiste à changer des créances à risque en des titres financier. C’est la titrisation et elle est souvent utilisée en matière immobilière.