Lorsque qu’il s’agit de parler du métier de commissaire-priseur, nous avons pleines d’idées reçues. En réalité, le travail de ce professionnel de l’art n’est pas du tout facile et amusant. L’appel d’offres est peut-être la partie la plus « amusante » et la plus mémorable du travail du commissaire-priseur, mais il ne constitue pas l’essentiel du travail des commissaires-priseurs.
En effet, ils passent beaucoup de temps à établir des contacts et des relations avec leurs clients, à analyser le marché et les articles mis en vente aux enchères, et à définir le meilleur moyen possible de garantir la bonne publicité et la participation des enchères. Si vous êtes le genre de personne qui aime les défis et qui ne veut pas d’un travail de bureau ennuyeux, cet emploi est pour vous !
Le métier du commissaire-priseur en quelques points
Être commissaire-priseur n’est peut-être pas si simple. Vous devez avoir une grande connaissance du marché, des produits vendus, de la loi susceptible d’affecter la vente de certains articles et, surtout, être en mesure de faire connaître et de convaincre le groupe cible auquel il souhaite vendre les produits.
Malgré toutes ces tâches, le commissaire-priseur a pour objectif fondamental de gagner le plus d’argent possible pour son client. Il doit connaître la valeur minimale d’un produit sur le marché, le type de personnes qui achèteraient ce produit et les autorités appropriées qui devraient être impliquées dans une vente. Par exemple, lors de la vente d’un œuvre d’art, le commissaire-priseur doit disposer des documents pertinents et d’un avocat pour effectuer le transfert de la propriété après la vente.
Comment devenir un bon commissaire-priseur ?
Pour devenir un bon commissaire-priseur, une personne a besoin de beaucoup d’énergie. Si vous avez déjà assisté à une vente aux enchères, vous remarquerez que certains commissaires-priseurs sont capables d’attirer très facilement l’attention de leur public, alors que d’autres sont tout simplement ennuyeux, ce qui provoque une perte d’intérêt du public.
La combinaison d’un bon vendeur et d’un artiste fait un très bon commissaire-priseur. Comme certaines ventes durent des heures, un grand sens de l’humour peut aider le commissaire-priseur à mettre la foule à l’aise et à mieux se concentrer au lieu de s’ennuyer. La façon dont un commissaire-priseur retient l’attention du public déterminera le taux de participation aux ventes futures. La personnalité du commissaire-priseur joue donc un rôle important.
Marc-Arthur Kohn, un expert au profit de l’art
Grâce à son amour pour l’art dès l’enfance, Marc-Arthur Kohn a choisi de devenir commissaire-priseur spécialisé dans les œuvres d’art, notamment ceux du XVII et du XVIII siècle. Il a l’œil et le sens du détail, c’est ce qui lui permet de faire la différence entre les estimations qu’il réalisé sur chaque œuvre. Diplômé de l’Ecole du Louvre avant de suivre une formation destinée à ouvrir la voie vers le métier de commissaire-priseur, il a su créer des abonnés réguliers qui assistent à ses ventes ainsi que de bonnes relations avec les clients de ce domaine, l’une des clés de la réussite de ses ventes.